Mizara
Au service des familles défavorisées de Madagascar
Accès à l'éducation
A Madagascar, selon les chiffres de l’Unicef parus en 2015, le taux d’alphabétisation est 64,66 % de la population. Comme dans tous les pays, toute procédures administratives (jugement, acquisition de biens, état civil etc) sont consignées à l’écrit. Savoir lire et écrire essentiel si l’on veut pouvoir comprendre les rouages de son pays, et plus important encore, si l’on veut faire valoir ses droits. Hélas, les familles font souvent face à de nombreuses difficultées quotidiennes pour nourrir leurs enfants. Mizara souhaite soutient les établissements et les familles afin d’encourager les jeunes à aller à l’école..
Soutien aux établissements scolaire
- L’école Saint Vincentienne de Marillac (Fort-Dauphin)
- La cantine Masina Maria (Antananarivo)
- Point d'appui scolaire San Fily (Tuléar)
- Point d'appui scolaire de la Sevema (Ambanja)
- Aide directe à la scolarisation
- Alphabétisation au sein du centre Pénitenciaire de Fort-Dauphin
L’école Saint Vincentienne de Marillac (Fort-Dauphin)
La communauté Lazariste de Saint Vincent de Paul assure la scolarisation de 1430 élèves (classes primaires et secondaires), ainsi qu’un service de cantine tous les midis. Ecole dont les frais de scolarité sont fixés en fonction des revenus des parents, l’école Saint-Vincentienne accueille des enfants provenant de milieux très pauvres durant toute l’année (service de cantine durant les vacances).
Mizara participe grâce à vos dons au soutien de cette école et permet à plus de 1430 enfants d’étudier et de manger à midi, souvent seul repas de la journée
La cantine Masina Maria (Antananarivo)
À la demande de la principale de l’établissement scolaire Masina Maria de Tananarive, Mizara finance depuis 2012 une cantine pour les enfants les plus démunis.
Point d’appui scolaire San Fily (Tuléar)
Depuis 10 ans, Mizara assure la prise en charge de la scolarité de plusieurs élèves de l’école San Fily qui accueille 2000 élèves.
Point d’appui scolaire de la Sevema (Ambanja)
C’est le premier établissement auquel Mizara a apporté son soutien en 2003. Ce soutient à permis à plusieurs élèves de passer leur bac et pour plusieurs de trouver un emploi dans les domaines de la santé et l’administration.
Aide directe à la scolarisation
En 2011, L’association Mizara a été contactée par 17 familles dont 16 étaient des familles monoparentales, afin d’obtenir un soutien pour la scolarité de leurs enfants.
Ce sont plus d’une cinquantaine d’enfants qui ont été soutenus pour aller à l’école, dans de bonnes conditions. Depuis 2018, l’association met en place un système de suivi des élèves qui bénéficient de cours de soutien de français dipsensés par les bénévoles, ainsi que l’accompagnement des parents dans leurs démarches de développement (prise d’autonomie, recherche d’activité etc).
Alphabétisation au sein du Centre pénitentiaire de Fort-Dauphin
Depuis 2014 Mizara a permis la mise en place de cours de français pour les détenus volontaires de la maison d’arrêt (87 inscrits janvier 2018). Des cours d’une heure et demi sont organisés une fois par semaine pour le groupe des femmes, des hommes ainsi que des mineurs. Les bénévoles Mizara apportent le matériel et structurent les cours en fonctions des désirs et des besoins des personnes détenues.
.
Autonomie Alimentaire
L’association Mizara soutient plusieurs jardins à visée alimentaire et économique (5). Ces jardins sont cultivés par des personnes motivées, et les produits partagés de manière équitable. Chaque jardin est mis en place avec des acteurs locaux : communautés religieuses, associations, écoles, etc. Mizara fournit une aide matérielle, technique voir financière pour chacun de ces jardins. L’objectif étant l’autonomie, les aides sont peu à peu réduites en fonction du développement et de la réussite du projet, ce qui permet à l’association de soutenir d’autres jardins, et d’autres projets.
- Jardin communautaire de Marofanenitra (Manambaro)
- Jardin d’Ambynanibe (Marillac)
- Jardin de la Maison d’arrêt de Fort-Dauphin
- Jardin de l’école d’agriculture de Port-Bergé
- Jardin du grand séminaire de Fianarantsoa
LJardin communautaire de Marofanenitra (Manambaro)
Avec le concours d’acteurs locaux très investis, l’association Mizara accompagne depuis 2012 le développement de 5 ha cultivables proches de Fort-Dauphin. Soutenu depuis 2000 par le propriétaire de la parcelle ; ce jardin permet à ce jour de nourrir 30 familles. Au vu de la réussite des premières cultures, les cultivateurs se sont constitués en une association en 2015 : l’association Esaka (« Effort » en malgache), que Mizara continu de soutenir. Cette association vend un partie des produits au marché, assurant ainsi un revenu aux producteurs, et des ressources à l’association.
Mizara a également permit l’acquisition de graines, de zébus, d’une charrette, ainsi que d’outils agricoles. Outils qui sont utilisés pour la culture du jardin, mais aussi loués aux agriculteurs ne faisant pas partie de l’association. À ce jour, le jardin fournit des fruits et légumes toute l’année, et s’est trouvé conforté par la mise en place de parcelles individuelles cultivées par chacune des familles participantes. L’association Esaka lance pour l’année 2018 la production de tilapias et d’anguilles (poissons), grâce à la création de 2 bassins piscicoles.
Un projet apicole est également prévu à moyen terme.
Jardin d’Ambynanibe (Marillac)
Suite aux sollicitations des Sœurs de la charité ; Mizara a pris part à un projet de jardin potager de 2,5ha, dont les bénéficiaires sont 54 familles démunies demeurant à proximité. Les familles habitent des habitations très précaires, faites en cartons, chiffons.
La Communauté des Soeurs de la charité à acquit un terrain à proximité des habitations de cette population. Le terrain est en culture depuis 2013 . Ce sont les familles qui ont aménagé le terrain et qui cultivent les produits, sous la direction et le soutien financier de la communauté religieuse.
Jardin de la Maison d’arrêt de Fort-Dauphin
Depuis 2013, avec le concours de la direction de la maison d’arrêt, ainsi que la communauté des sœurs de la charité, Mizara agit au sein de la prison de Fort-Dauphin par la mise en place et le suivi d’une parcelle cultivée (culture maraîchère) jouxtant les murs de l’enceinte carcérale. La parcelle est cultivée par quelques prisonniers en fin de peine encadrés par les gardiens. L’intégralité des récoltes (carottes, tomates, patates douces, papayes, poireaux) est cuisinée et distribuée à la population carcérale.
Ce projet a vu le jour en des temps où la prison comptait plus de 450 prisonniers, nourris une fois par jour d’une louche de manioc agrémentée d’un bouchon d’huile végétale. Si en 2018 le nombre de prisonniers a fortement baissé (173 détenus enregistrés en janvier 2018), la ration de nourriture distribuée par l’état n’a, elle, pas évolué.
Ce jardin a donc pour objectif de diversifier le régime alimentaire des prisonniers afin de lutter contre les carences et la malnutrition.
Depuis 2017, l’association est heureuse de pouvoir collaborer avec l’association Andao, qui apporte son savoir et sa technicité.
Point information : Depuis 2017, suite à un taux de mortalité trop élevé, le Comité International de la Croix-Rouge intervient au sein de cet établissement au travers d’ un programme de soutien à l’alimentation par la distribution de repas spécialisés (lait et riz) aux personnes détenues souffrant de malnutrition.
Jardin de l’école d’agriculture de Port-Bergé
L’association Mizara suit le développement de l’école d’agriculture de Port-Bergé et fournit des graines sélectionnées avec le projet de la mise en place d’un centre d’ensemencier.
En 2018, l’école d’agriculture a été sélectionnée pour être la 32ème maison de l’Union Africaine et Malgache pour la culture d’artémisia. Un projet de cultures d’artémisia a été lancé, dont les feuilles séchées et conditionnées permettent de traiter le paludisme en 7 jours. Le principe étant de proposer un médicament accessible à tous. Le traitement est constitué uniquement de feuilles d’artémisia séchées diluées dans de l’eau, à raison de 5 grammes par jour durant 7 jours, pour la somme de 1000 ariary, soit 30ct d’euros.
Jardin du grand séminaire de Fianarantsoa
Briquettes végétales en substitution du charbon de bois
En collaboration avec la communauté des Lazaristes de Fort-Dauphin, Mizara développe un projet de substitution à l’utilisation de charbon afin de réduire le budget cuisine dans un premier temps de la cantine de l’école St Vincentienne.
Il faut savoir qu’à Madagascar c’est jusqu’à 70 % du budget qui est alloué à l’alimentation des ménages. Le charbon représente plus d’un tiers de ce budget. L’utilisation de briquettes végétales réalisées en recyclant les débris végétaux permettrait l’économie de ce budget charbon, les ménages n’auraient à acheter que le liant (farine de manioc, ou papier) et la presse, pour la réalisation de ces briquettes.
Ce projet est dans un premier temps réalisé avec l’école Saint Vincentienne de Marillac, afin d’alléger le budget alimentaire de la cantine qui nourrit 1430 élèves par jours pratiquement gratuitement, puis une fois mis en place, sera proposé à d’autres instances et à la vente par certaines familles aidées.
Santé
Soutien du dispensaire de Marillac (Fort-Dauphin)
Le dispensaire de Marillac accueille chaque jour les souffrants les plus démunis. Dirigé par Sœur Fanilo, le dispensaire emploi un laborantin ainsi que 5 infirmières. Le dispensaire accueille tous types de malades, allant de la malnutrition infantile sévère, au cancer en passant par les incontournables de Fort-Dauphin : le paludisme, la fièvre typhoide, l’hypertension et le diabète. Chaque trimestre l’association Mizara soutient financièrement le dispensaire, et apporte chaque année du matériel spécialisé tel que des paires de lunettes etc.
Chantier bénévoles Mizara
Au sein des divers jardins mis en place, au sein de la prison, au sein des dispensaires, au sein des écoles que nous aidons, toute aide est la bienvenue.
Avec le concours de nos partenaires, Mizara , en 2017 a pu permettre à 3 bénévoles de venir aider au sein de l’école Saint-Vincentienne. Basés sur le volontariat, les chantiers ont lieu à Fort-Dauphin et ses alentours, les volontaires étaient nourris et logés par nos partenaires.
Des séjours qui peuvent joindre l’utile à l’agréable, en explorant la région Anôsy lors de journées découverte pour ceux qui le souhaites.
Encourager l’entreprenariat
Micro-crédit pour Micro-projet
Un nouveau service de l’association Mizara : celui d’accompagner les projets de jeunes artisans par l’achat d’outils et des premières productions. Cette action permet à l’artisan de se constituer un capital de départ, tout en valorisant son activité.
Les produits seront ensuite revendus en France lors des diverses manifestations de l’association.
Un premier coup de pouce a été donné en cette fin d’année 2017, pour le lancement d’une production de bijoux anôsy, en argent, argent malgache et aluminium.
Vous pouvez vous aussi contribuer aux lancements de ses activités en faisant un don ou en rachetant les produits à l’association Mizara !