La richesse des rencontres faites, l’utilité des actions entreprises, la persévérance des uns pour le bonheur des autres ont été pour moi une grande leçon d’humilité, un apprentissage.
C’est la fin de ma mission pour Mizara. Ces 6 mois passés à Fort-Dauphin auront été pour moi une expérience sans équivalent. Un choc riche de cultures, de découvertes, de réflexions, d’interrogations et de recherches. Madagascar a généré en moi un bouillonnement de remises en questions. Où est la logique, quel est le cadre, quelles sont les règles quand les miennes ne sont plus valables ? Plus rien n’est évident, tout est à réapprendre, retirer ses lunettes d’occidentale, pour mieux voir, mais mieux entendre aussi, pour mieux comprendre.
La richesse des rencontres faites, l’utilité des actions entreprises, la persévérance des uns pour le bonheur des autres ont été pour moi une grande leçon d’humilité, un apprentissage.
Heureuse de m’être impliquée dans les projets de l’association : la mise en place de briquettes végétales en substitut au charbon de bois en collaboration avec les pères lazaristes, le jardin alimentaire de la prison en collaboration avec l’association Andao, les cours d’alphabétisation pour les détenus avec l’équipe bénévole de Mizara. Des actions qui m’ont permis de m’impliquer pour une juste cause, des actions concrètes, répondant à des besoins réels. Je tiens à remercier les membres de l’association pour m’avoir permis cet engagement auprès de personnes impliquées, concernées par les inégalités du monde. Merci.
Je souhaite également remercier la Commune Urbaine de Fort-Dauphin et l’équipe municipale qui m’a permis d’intégrer un peu plus la société malagasy. Les bénévoles Mizara, avec qui j’ai pu collaborer pour de nombreux projets. Mes voisins et amis, Malala et Eddy, qui apportèrent de nombreuses réponses à mes remises en questions ; et qui surent m’apprendre à voir quand je voyais flou sans mes lunettes d’occidentale.
Merci à tous, Misaotra aby.
Sara, volontaire en service civique
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